Arthur passe en revue les différents candidats, sans trop savoir quoi en penser. Tous débraillés et l'air mauvais ! Son père savait, lui, reconnaitre la pépite sous la crasse. Hélas, comme souvent, Arthur ne se sentait pas vraiment au niveau de ses responsabilités...
Et puis, un éclair dans un regard, un léger frémissement de la bouche, une lueur d'intelligence ... Arthur ressent de la confiance à regarder cette homme à bonne carrure, accompagné de ces deux chiens qui semblent lui obéir au doigt et à l'oeil.
Arthur se penche vers Aube et lui murmure :
<murmure:>Je pense que le choix le plus évident serait le maitre chien, Delroy. Son comportement calme et discret m'inspire confiance. Ses chiens lui obéissent, ça ne trompe pas sur son sérieux. Je pense qu'il faut l'embaucher. Qu'en penses-tu ?
Se relevant Arthur perçoit une fragrance de parfum émanant de la jeune femme. Une bouffée de souvenir l'envahit aussitôt, plutôt douloureux. Il fera l'effort de ne plus s'approcher physiquement d'elle. Pas la peine de raviver ces anciennes douleurs. Et pourtant, c'est une belle odeur ...
Arthur se retourne vers les candidats, faisant mine de méditer.