Vous vous mettez en route pour l'abbaye sous ciel pâle mais sans menace. Les prairies et les champs autour d'Asterlin sont bien entretenus, plusieurs fermes appartenant aux moines émaillant le paysage. Vers midi, alors que vous progressez rapidement, vous faites une courte halte au niveau d'un vieux moulin au bord de la rivière pour casser la croûte, vous distinguez déjà au loin le clocher de l'abbaye.
Étrangement, alors que vous profitez de ce moment de répit, un chant se met à résonner autour de vous, doucement puis de manière plus nette, quoique vous ne soyez pas capable d'en définir l'origine. Il s'agit d'une mélopée fraternelle, un chœur de voix dont vous n'arrivez pas à discerner si ce sont des hommes, des femmes ou des enfants. Cette tendre chanson bourdonne agréablement à vos oreilles. Ajouté à la chaleur bienfaitrice du soleil et le riche repas fourni par Frère Concaelus, vous avez une surprenante envie de vous étendre pour faire la sieste...