Je laisse échapper un petit soupir, comme si j’étais contrariée par la situation. Quand je reprends la parole, c'est d'une voix posée et sur un ton d'apaisement.
"Les pierres en elles-mêmes n'ont pas de valeur pour nous. En revanche, elles ont une valeur marchande conséquente... à condition de pouvoir les vendre.
Nous devrions pouvoir trouver un acheteur à Janus. La vraie difficulté sera de conclure la vente sans y laisser notre peau, et de pouvoir profiter de nos gains après ça. Janus est un véritable coupe-gorge. Il nous faudra être particulièrement prudents.
Si ça convient à tout le monde, je propose que Atoa garde les pierres jusqu'à ce que nous puissions les vendre, puis que nous partagions en cinq la somme que nous aurons pu en tirer."