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Planete Roliste
Rhajzad • Jul 17, 2023
Djaro - Spendeur et misères

cf. aussi Notes de Ben sur Djaro (source : Taverne)

Source Orféo : (plus de 90 ans, depuis plus de trois cent cinquante cycles)
Aujourd’hui, je dois être le dernier vivant et je voudrai mourir. Tellement mourir. Mais la mort se refuse à moi.

Le dernier des maestri de Djaro est mort depuis bien longtemps.

Un conseil : prenez les gens qui vous accompagnent avec vous et partez d’ici le plus vite possible. Partez Etranger, partez pour ne pas rester figé, à jamais prisonnier de ces murs.
Cette ville est maudite. Peuplée de fantômes, de gens sans âmes. De zombies. Qui ne vieillissent pas, ne meurent pas. Figés à un moment de leur vie pour l’éternité. Partez avant de vous retrouver vous aussi piégé. Cycle après cycle tout se répète : les habitants ne vieillissent plus, à jamais coincés dans un âge qu’ils n’ont pas choisi. Ils n’apprennent plus.
Revenez dans 20 cycles, dans trente cycles… rien ne va jamais bouger (chacun sera au même poste, avec la même activité, le même âge qu’aujourd’hui)
Andrew n’est plus mon fils depuis bien des cycles. Comme les autres, il a été remplacé par une de ces choses, tout juste bonne à répéter sans fin la même tâche.
Ne vous approchez pas de l’arène, c’est là que tout se passe. Que les échanges se font. Ce n’est pas vraiment une infestation, ni une maladie. Tant que vous êtes vous, vous pourrez sortir comme vous êtes entrés. Les gens ne vous retiendront pas -je pense.
Le seul sang frais de Djaro, ce sont les combattants. Les seuls qui connaissent encore la félicité de la mort.

Quand il est venu, celui qu’on appelle « maître de la ville », Djaro était une ville pauvre, d’éleveurs et de tisseurs. Il est venu en se présentant comme un acheteurde nos productions (lui, ses amis et son chevalier tout en ferraille, aussi haut qu’une colline). En quelques jours, il avait tout acheté : animaux, laine, cuir, fil, tissus. Puis il a acheté les commerces, presque tous. Chacun se retrouvait riche, mais sans travail.

Alors il a proposé qu’on lui donne le titre de maître, et la grande bâtisse tout en haut qui servait d’étable ; en échange, il donnerait du travail à tous. Tous ont acceptés. Lepremier travail a été de démonter les anciens locaux -en ruine-, des maëstri -éteints depuis des décennies-.
Il y avait encore des salles en dessous, interdites d’accès. Il y a envoyé son monstre de fer, et engagé des hommes pour garder le chantier. Quelques salles étaient accessibles, servant de vestiaire ou de stockage.

Puis l’arène a été érigée. Au début, c’était un stade où les jeunes faisaient du sport (courses, sauts, jeux) et puis les disparitions ont commencé. Un jeune ne rentrait pas chez lui… et après un jour ou deux, on le retrouvait assis au centre de l’arène, l’esprit court, perdu. Un jeune, puis deux, puis trois…J’ai tenté de les aider mais j’ai échoué. Certains refusaient mes soins, et sur les autres, cela n’a jjamais fonctionné. Pour les familles, elles disaient juste qu’il avait trop bu et mis du temps à cuver dans un coin.

La délinquance augmentait, parce que Djaro attirait les pauvres des alentours mais peu trouvaient du boulot. Le maître a mis en place une milice, puis a fait sous l’arène une prison. Et il a embauché les plus costauds pour en faire des soldats. Et institué des règles contre le vol le meurtre envoyant les gens en prison. Puis en faisant des combats de prisonniers (pour qu’ils méritent leur nourriture).

La justice à Djaro. C’est pas un procès, ce truc devant le maître de la ville. Ceux qui y vont sont condamnés d’avance, surtout si l’arène a besoin de nouveau combattant. Pas de défense, juste des témoignages des plaignants et des soldats. Le maître écoute et rend les jugements. Les gens de Djaro sont contents qu’il n’y ait plus de criminalité. Zahia est un cas à part

Source Andrew:
Les siphonneurs sont des nomades, on ne sait d’où ils viennent, ne restent jamais au même endroit, sont toujours sur les routes et dorment dans leurs véhicules. Ils parcourent le nord du pays, fouillent les anciennes ruines et récupèrent les criminels des villages sur leur chemin. Ceux-ci sont content de s’en débarrasser… on imagine que s’ils peuvent siphonner de pauvres hères, ils le font aussi.

C’est le docteur Xodar qui est le médecin de l’arène, et soigne les combattants.

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