Message #805054

[Svetlana (Arkendor)]

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La tranche de ma main droite, gantée de céramique lourde, vient claquer contre mon épaule gauche avant de se replacer au côté, le poing serré. Le salut militaire de la Légion m'a échappé. J'ajoute aussitôt d'un ton quelque peu confus, "Euh, ouais ... salut Trzu, salut à tous les trois."

<pense:>Et merde ! ! Bon, on va éviter de foirer ce truc, déjà qu'ils me regardent d'un drôle d'air ...

Je me place de l'autre côté de l'air bike, de façon à avoir tout le monde dans mon champs de vision, et je désactive mon champs de force avant de déverrouiller et retirer mes gantelets blindés. J'ouvre ma mekbox. Elle est très complète et parfaitement rangée. Pendant un bon moment, je travaille sans mot dire, démontant plusieurs plaques de carénage, nettoyant la crasse accumulée, avant de m'intéresser au groupe d'alimentation proprement dit.

"Ça a tapé là", je montre un des morceaux de carénage, "et là", je sors une fine grille tordue et percée de laquelle pendent des résidus d'un fin treillis métallique, "et ça a tordu un des réducteurs." J'extrais une petite pièce métallique en forme de poire effilée, dont la pointe est visiblement tordue, fondue et noircie. "Y'a du avoir une belle étincelle quand il a flashé, mais heureusement ils sont tous isolés."

Je prélève les pièces neuves dans le kit de réparation du véhicule et je les pose avec des gestes précis et tranquilles. C'est un travail qui demande de la concentration et aide à oublier tout le reste. C'est agréable !

"Bon voilà", fais-je en me relevant, après avoir refixé la dernière plaque de carénage. "Y'a toujours moyen de cannibaliser le Repkit de l'autre suspension", je montre l'air bike du samouraï, "si besoin..."

Je range soigneusement mes outils après les avoir essuyé avec un chiffon. Ma caisse à la main, je regarde à nouveau l'étrange trio de voyageurs. "Sans vouloir être indiscrète, qu'est-ce qu'un samouraï du Shogunat fait dans ce coin perdu du désert, avec un hydran et une ... euh ... nomade ?"