Acte II, scène 1 [ Le passé me rattrape, Neal ]

[MJ(Frah)]

Tes mots la rassurent. Des amis, oui, vous avez toujours été bien plus que des collègues. « Je n’y manquerai. »
Vous discutez encore un peu et tu apprends qu’elle a un chat qui s’appelle comme le héros de ton dernier roman. L’alcool aidant, Savi éclate de rire de façon incontrôlé plusieurs fois en fin de soirée.

Tu proposes de rentrer et elle accepte après un rapide coup d’œil à sa montre. « Je crois qu’il est l’heure. »
Elle prend ton bras pour marcher jusqu’à la voiture. Un petit vent frais vous revigore et soulève les cheveux de Savi ce qui l’amuse.

Le retour en voiture ce fait plus calme, Savi s’endort un peu. Tu arrives finalement devant sa porte, ce lieu ou parfois on se fait invité à prendre un dernier verre et plus si affinité.

« C’était un très belle soirée. Merci Neal. » Elle s’approche de toi et te fais la bise comme à votre habitude d’antan.
Sans se retourner elle s’active à rentrer chez elle, puis au dernier moment avant de passer la porte elle se retourne.
« J’allais oublier. » Elle s’avance vers toi, très souriante et te tend quelque chose. Une carte de visite.

Caroline Leblanc
Adresse
Tel
Mail

«  C’est la représentante de la maison d’édition. Je m’occupe du rendez –vous.»

Savi n’a pas changé, elle reste toujours concentrée sur son travail… Après quoi elle rentre chez elle.

La lumière du premier s’allume peu de temps après.

[MJ(Frah)]

Quelques jours plus tard, Savi a pris rendez-vous pour toi avec la représentante de la maison d’édition. Le rendez-vous à lieu dans leur siège, un grand bâtiment du centre-ville. Un endroit classe ou beaucoup de sociétés importantes s’y trouvent également.

Il a été convenu que tu passes prendre Savi, que vous déjeuner ensemble pour discuter et accorder vos violons sur le contrat puis ensuite vous rendre au rendez-vous. Le repas n’aura donc pas été très agréable et il aura fallu beaucoup d’énergie pour décrocher un sourire ou un rire de Savi.

L’heure du rendez-vous arrive, le plus dure, convaincre la représentante que tu iras jusqu’au bout de ton œuvre.

Vous attendez patiemment dans une salle d’attente très design lorsque la secrétaire vient vous cherchez.
« Monsieur Morrisson, Madame Hopes, veuillez me suivre s’il vous plait. Madame Leblanc vous attend dans son bureau. »

Elle toc sur une magnifique porte en bois. Une plaque brillante contient le nom de la personne qui détient le bureau.

Caroline Leblanc

« Entez. » Une voix autoritaire se fait entendre et la secrétaire ouvre la porte vous invitant à rentrer. Elle referme ensuite derrière vous.

Une femme à l’allure sévère te toise. Elle semble contenir de la colère à ton égard. Pendant quelques instants elle te regarde avec intensité.
Savi prend la parole immédiatement pour détendre l’atmosphère mais la femme lève sa main.
« Laissez-nous un instant s’il vous plait Madame Hopes. J’ai a parlé en tête à tête avec mon nouveau collaborateur. »

Savi est dérouté, elle te regarde ne sachant pas quoi faire. Tu n’as jamais mené un entretient seul…

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

En parfait gentleman, j'ai raccompagné Savi chez elle sans arrière pensée - enfin, presque sans arrière pensée, parce que gentleman ou pas je n'en reste pas moins homme. Je l'ai embrassée sur la joue et je lui ai souhaité bonne nuit, attendant de voir la lumière s'allumer chez elle pour repartir.

Quelques jours plus tard, alors que nous entrons tous deux dans le bureau de la fameuse Caroline, je ne peux m’empêcher d'avoir l'impression d'entrer dans la cage au lion. Sensation qui se précise lorsque la dite Caroline demande à Savi de sortir, en totale rupture avec les pratiques communément admises.
Intrigué, et un peu dérouté par l'accueil glacial qui m'a été réservé, je m'efforce cependant d'afficher un sourire rassurant à l'intention de Savi.

"Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas. Tu peux nous laisser."

Je la reconduis à la porte du bureau, que j'ouvre pour elle, lui adressant un dernier regard alors qu'elle sort.
La porte refermée, je me tourne vers Caroline.

"Eh bien, Caroline - je peux vous appeler Caroline ? - j'ai l'impression que nous sommes partis d'un mauvais pied. Je vous ai fait quelque chose dans une vie antérieure ? Si c'est le cas, j’espère que je parviendrai à me faire pardonner."

Je m'approche du bureau sans lâcher la harpie des yeux.

[MJ(Frah)]

Savannah Hopes

Savi te regarde, un peu inquiète mais te sourit. Passé la surprise de devoir partir, son regard à ton égard devient confiant.
« Bien. »

Caroline LeBlanc

Dans le bureau, tu te rends compte que la tigresse a du mal à soutenir ton regard au point de s’assoir dans son grand fauteuil en cuir décontenancé.
« Caro, tu peux m’appeler Caro… »

Elle se frotte les bras puis t’invite d’un geste délicat à prendre place. « Tu n’as rien à te reprocher à part de ne pas te souvenir de qui tu es… de qui tu es réellement et ce n’est pas un auteur à succès, cela ne l’a jamais été, dans cette vie et toutes celle qui l’on précédé. »

Elle soupir puis enchaine avec courage en affrontant ton regard. « Je suis désolée pour ta famille… Je suis arrivé trop tard. Je n’ai pas pu vous protégez. C’était mon rôle. »

Elle semble avoir besoin de ton pardon... tu ressens un lien avec elle… comme avec ce petit garçon aperçut il y a quelques jours. Tu l’as regard et tu sais que tu es lié à elle.

« Tu dois te souvenir, tu dois te rappeler de qui tu es sinon on va tous perdre. Tu nous as fait gagner tant de fois… pourquoi cette fois s’est différent ? Pourquoi t’as oublié ? Tu dois te rappeler ! »

Elle ouvre son tiroir et sort des livres se sont tous tes romans. Elle pose un à un devant toi avec brutalité. « A chaque fois, tes héros ont une double vie. A chaque fois, ils ont des envies de meurtres. C’est enfouis en toi, libère le, rappelle-toi de qui tu es. Vois-moi tel que je suis. Nous sommes une famille.

Ceux qui sont tombés seront vengés.

Rappel toi, je t’en prie, nous avons besoin de toi. Qui tu es ? Dis le moi ! Qui tu es ?»

[Tu te rappels que quand tu étais tout petit (en taille ^^) et prisonnier d’un sac à main dans l’obscurité, qu’une lumière douce et rosé a émané de ton visage. Elle t’as permis de voir dans l’obscurité
Re : Acte I, scène 3 [ S*CK ME I'M Pamplemouss ]


Tu peux faire un jet d’intelligence si tu souhaites prendre le temps de t’interroger sur toi-même.]

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

En fait de harpie... elle est plutôt jolie, me dis-je en approchant du bureau. Avec les reflets roux dans ses magnifiques cheveux... ses superbes yeux bleus... ses lèvres à croquer. Et son tailleur strict façon années 50 et son petit air autoritaire ne sont pas pour me déplaire. Hum, hum. C'est qu'elle me fait de l'effet !

Malheureusement, ça ne dure pas. Les paroles qu'elles m'assènent me font l'effet d'une douche froide et me laissent proprement sur le cul. Cul que je pose d'ailleurs sur le fauteuil qu'elle m'a indiqué.

Mon regard va d'elle aux couvertures de mes bouquins, alors que mon cerveau s'emballe et que j'essaie de faire sens de tout ce qu'elle vient de me balancer.

L’épisode du sac à main me revient en mémoire. La lumière rose, la sensation de facilité.
Le truc que m'a dit Jessie. "Je vois dans ton aura des envies de meurtre refoulé, tu ne t’es toujours pas tenu à carreau… tu peux t’habiller comme tu veux, je vois au-delà des apparences."
Tous les trucs que m'a dit David.
Le gamin de ce matin. La marque bizarre sur ma bagnole.
Le lien que je ressens avec Caroline. Elle serait mon Chevalier ?

Soudainement, c'est le bordel dans ma tête.
Déjà que c'était pas simple avant...

Je me livre à une petite introspection avant de relever les yeux vers elle.

Lance 5d10, en relançant tout résultat égal ou supérieur à 10

5, 5, 6, 4, 4

Il y a eu 0 succés en lançant chaque dé contre une valeur cible de 8.

1 point de Willpower

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Lol, pas d'indice du MJ je crois, avec un jet pareil 


Je relève donc les yeux vers elle.

"Qui je suis ? C'est la question à un million, pas vrai ?"

Je soupire.

"Pas de bol, je n'ai pas la réponse.
Et toi ? Qui es-tu vraiment ?"

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Tout en l'interrogeant, je la regarde. Je la regarde vraiment. En essayant de voir par delà les apparences, qui ou ce que, elle est vraiment.

Lance 6d10, en relançant tout résultat égal ou supérieur à 10

3, 5, 4, 9, 4, 2

Il y a eu 1 succés en lançant chaque dé contre une valeur cible de 8.

[MJ(Frah)]

Les images défilent lorsque tu te concentres pour comprendre ce qui t’échappes. Tu sens que quelque chose sommeil en toi. Tu te remords des événements mais tu ne trouves pas la réponse parmi eux. Ce que tu cherches est ancré plus loin, plus profond, peut-être dans ta jeunesse. Tu te vois courir après un jeune homme… la peur dans ses yeux est un délice pour toi. Il trébuche dans un couloir parce que tu le veux. Il te supplie de ses mains jointes… ces lèvres prononces ton véritable nom… mais… tu ne sais pas, tu ne sais plus.
(0 succès ben bravo !)

Tu sens que tu appartiens à un groupe, comme une famille. Caroline et le petit garçon en font partie. Tout ceci n’est qu’un jeu, une grande bataille. L’envie de gagner est en toi.

CAROline te regarde avec tristesse.

« Je ne m’attendais pas à ce que la mémoire te revienne d’un coup. »

Elle caresse le bois de son bureau en réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien répondre.
« On m’a interdit de te dire quoi que ce soit tant que tu ne te souviens pas de qui tu es. J’ai espoir que tu retrouves vite la mémoire. Peut-être que l’écriture te permettra cette révélation, peut-être pas… »

Tu la regardes et cette frustration qui est en toi se transforme en pouvoir. Une lumière rosée émane de toi, plus précisément aux niveaux de tes yeux. Tu observes attentivement Dame LeBlanc qui ouvre des grands yeux médusés.

Dans un premier temps, tu ne remarques rien mais en insistant, tu commences à voir deux formes de losanges rosés et luisant qui font ressortir ses pupilles bleux. Ses losanges se terminent par des pointes.

Elle ferme un instant les yeux et un flash de lumière rose t’éblouis. Ses yeux sont maintenant rouges, les losanges de sous ses yeux sont d’un rouge vif. Son regard est celui d’un prédateur mais tu n’as pas peur, tu sens que le tient aussi est du même acabit.

Ses habits sont aussi différents, plus léger, ce qui n’est pas pour te déplaire et une arme apparait dans sa main. C’est un sceptre. Sur son front un drôle de chapeau sur lequel brille un rubis en forme de losange.



« Dès que tu seras prêt. Je te promets qu’on se vengera de ceux qui s’en sont pris à toi et détruit ta famille. »

En la voyant ainsi, quelques brides de souvenir te reviennent néanmoins.

Dans une pleine rocailleuse au couleur étrange, tu vois Caroline LeBlanc combattre un adversaire en armure. Avec son sceptre elle projette de la lumière sur votre ennemi. Tu ne les vois pas distinctement à cause de la distance.
Tout ton corps tremble, tu déplaces un rocher énorme sur eux par le ciel. Sans une once de doute, tu la lâche de toute sa hauteur sur ses deux combattants. Ils n’ont aucune chance de s’enfuir, la taille du rocher et sa vitesse est fatal.
Un bruit de fouet retentit alors, sur le sol, hors de danger un symbole cabalistique apparait puis Lebanc. Vous venez d’écraser votre ennemi. La joie de gagner cette bataille est immense.

Elle te parle mais que dit-elle…. Elle t’appel mais ce n’est pas Neal ni Allan, ni même Morrisson… tu n’arrives pas à te rappeler… mais pourtant c’est bien ton nom…

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

La vache, putain, c'est pire qu'une remontée d'acide... Et je n'ai rien pris ce matin ! Enfin, rien de plus que d'habitude.
Si j’étais debout, mes guiboles me lâcheraient et je m'étalerais par terre comme une merde. Là, je me contente de me cramponner à mon fauteuil en attendant que le tour de grand huit s'arrête.
J'accueille le retour à la réalité avec un soupir de soulagement.
Mon regard, à présent normal, revient sur Caro - qui elle aussi a repris son apparence habituelle.

"J'ai eu... des flashs. J'ai vu... des bribes... des fragments de notre passé commun.
Cette marque..."

Je m'empare d'un bloc-note et d'un stylo sur son bureau et je griffonne le symbole que j'ai vu ce matin :


"Ce symbole... le Losange, qui revient de façon récurrente, c'est le nôtre, c'est ça ?
Et le gamin de ce matin, il fait partie de notre clan, de notre "famille" lui-aussi ?
C'est toi qui l'a envoyé pour essayer de réveiller mes souvenirs ?"

Je l'assaille de questions parce que, d'une part j'en ai une masse incroyable qui me tournent dans la tête, et d'autre part j'ai peur des réponses aux vraies questions que je me pose et que je préfère ne pas formuler pour l'instant.



 

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

« Tu commences à te rappeler, c’est bon signe. Montre-moi. »       

Elle observe le dessin. « Oui, oui c’est notre glyphe. »

Elle semble surprise.
« Attends de quel gamin tu parles ? J’ai juste préparé notre rencontre d’aujourd’hui. Impossible de te trouver autrement. Je ne sais pas où tu vis mais c’est hors d’atteinte de beaucoup de magie. »

Elle tourne le papier dans son sens et réfléchis, le tout étant très symétrique, cela ne change pas grand chose. « Hmmm »

« Je dois en référé à la reine. Je pense que tu as trouvé DEUX. » Elle te regarde à nouveau avec une pointe de doute.

« Je ne peux pas t’emmener rencontrer les nôtres tant que tu ne pourras pas te présenter convenablement et te tenir à la place qui te revient de droit.

Qu’est-ce que tu sais sur deux… C’est un petit garçon ? Il t’a parlé ? Tu peux le retrouver ? Plus on se regroupe, plus on est fort. D’ailleurs prend mon numéro perso. S’il t’arrive quoi que ce soit, n’hésite pas à m’appeler. »

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Je prends le papier sur lequel est noté son numéro tout en lui répondant.

"C'est juste un gamin... J'étais au resto avec Savi - Savannah - quand je l'ai vu s'approcher de ma bagnole. Le temps que je sorte, il était déjà loin, et il avait laissé cette... glyphe... sur la carrosserie. Désolé, mais je n'ai aucune idée de comment le retrouver."

Tout en parlant, je fais défiler des nombres dans ma tête, des nombres arabes et latin, en les associant librement à la première chose qui me vient, pour voir si l'un d'eux m'évoque quoi que ce soit qui pourrait être lié à moi et à mon passé.

<pense:>0 ... Le Mat dans le Tarot...
I ... 1 ... Numéro Uno... Non, ça doit pas être moi...
II ... 2 ... Numéro Deux... C'est le gamin apparemment...
III ... 3 ...
IV ... 4 ...
V ... 5 ...
VI ... 6 ... Numéro 6... "Bonjour chez vous !" ... "Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !" ... Ce serait cool que ce soit ça, tiens...
VII ... 7 ...
VIII ... 8 ... Le symbole de l'infini renversé ... La Justice dans le Tarot... Ça pourrait me correspondre aussi...
IX ... 9 ...
X ... 10 ...
XI ... 11 ...
XII ... 12 ... Le Pendu dans le Tarot... Ça aussi, ça pourrait me correspondre....
XIII ... 13 ... La Mort... L'Arcane Sans Nom... Comme moi !
XIV ... 14 ...
XV ... 15 ... Le Diable... Crowley, la Bête 666 ... Déjà pris...
XVI ... 16 ...
XVII ... 17 ...
XVIII ... 18 ...
XIX ... 19 ...
XX ... 20 ... Le Jugement...
XXI ... 21...

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

« Je vois, c’est une information précieuse. » Elle te demande l’adresse du restaurent. « Je vais envoyer l’un des nôtres patrouiller, peut-être qu’on pourra le retrouver. C’est le plus faible d’entre nous. Le temps presse. Tu dois te rappeler ! »
Dit-elle en avec un doigt tendu et un ton autoritaire.

Sur les atouts du tarot, les chiffres sont romains mais de mémoire aucune ne contient le symbole de losange…

Caroline te tend des papiers. « Signe s’il te plait. C’est ton contrat. Il est comme l’a exigé ton agent. Ce sera notre couverture pour se voir. »

Elle signe également les papiers et sépare les parties en deux, chacun le vôtre. « L’argent est un atout dans ce monde. J’espère que tu remporteras autant de succès que par le passé. La famille t’en sera reconnaissante. »

Tout semble calculé. « Je n’ai plus rien à ajouter, on peut aller chercher ton agent. »
Elle fait un signe en direction de la porte.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

"Attends un peu.." je lui fais en restant assis, et sans me soucier des papiers que j'ai signé sans les lire. Je fais tourner le petit post-it sur lequel j'ai dessiné le fameux losange.

"Tu as parlé d'une "famille", de ce petit gars que tu as appelé "deux", et d'une "reine".
C'est pas un losange. Et j'avais tout faux avec la piste du tarot.
C'est un "diamond" ou un "carreau", comme dans les jeux de cartes. C'est bien ça ?
Et moi... je suis quoi ? Le Valet/"Jack" ? L'As ?"

Je relève les yeux vers elle, à l'affut de tout ce qu'elle pourrait laisser passer dans son regard - et en m'ouvrant aussi à tout ce qui pourrait resurgir en moi suite à cette prise de conscience.

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

D’un mouvement vif, elle plaque ses deux mains sur son bureau et avance sa tête près de la tienne. Elle plonge son regard d’acier dans le tien.

Elle t’observe un instant puis finis par sourire.

« Je suis plus forte que toi, je suis l’As… »

Oui, maintenant tu sais, Caro et l’As et toi tu es :

Le valet !
Imprévisible, Messager, Dangereux !!

Spoiler

Les choses deviennent plus claires maintenant. Tu fais partie d’une famille et une seule peut remporter la grande bataille.
Chaque carte à son pouvoir et il est très difficile de tuer une carte supérieur à la sienne.

Deux est donc le plus vulnérable d’entre vous et Caroline LeBlanc, l’As, est la plus forte.

Tu te rappel qu’avant de te retrouver interné tu poursuivais un trèfle, un 6… pour toi c’était naturel de lui nuire mais dans ce monde, les lois sont strictes sur les homicides alors la bataille doit se faire dans l’ombre.

Qu’importe les moyens, seule la victoire compte.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

<murmure:>"Jack of Diamonds..." je répète à mi-voix, plus pour moi que pour elle. Puis je réalise à quel point son visage est près du mien. Et je me félicite d'avoir pris un chewing-gum pour l'haleine avant de venir. Mais certaines choses restent peu claires, des choses que j'ai besoin de préciser :

"Si tu es l'As... soit tu comptes comme un nombre et tu es la plus faible d'entre nous. Soit tu comptes comme une figure, et tu es plus forte non seulement que moi, mais aussi que la Reine et le Roi. Auquel cas, c'est à toi que la famille devrait obéir, non ? À moins que tu ne sois en quelque sorte "en dehors" ?

Et cette bataille que nous livrons aux autres familles... quel est son enjeu exactement ?

Et si nous sommes des cartes, y a-t-il des "joueurs" ? Et quelle est la place des Princesses et de leurs Chevaliers là dedans ? Ils sont différents de nous ? Ils viennent ... d'un autre monde que nous, peut-être ?"

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

Ton haleine mentholée te donne effectivement de l’assurance. Quand à celle l’As de Carreau, c’est une haleine de café.

« L’as est bien la carte la plus forte mais elle n’est pas royale. C’est à notre Reine de prendre les décisions, notre Roi n’est plus… »

Elle se rassoit croisant ses jambes avec élégance.

« Et bien, l’enjeu est la victoire. C’est un jeu cruel pour ceux de ce monde mais une raison d’être pour nous. On est ainsi. Ça t’étonne ? »
Demande-t-elle un index posé sur un de tes ouvrages.

Elle sourit à ta dernière question. « Valet, il y a seulement la main. C’est elle qui choisit quand et où la bataille commence. Certain l’appel la main du destin, la voir est signe que la partie est perdu. »

Son regard se durcie. « On n’est pas les seuls à venir d’autre royaume. Je ne sais pas très bien en quoi consiste leur jeu à ces princesses et leurs chevaliers… mais je sais une chose : ils n’ont pas le droit d’interférer dans la partie. »

Elle te regarde encore avec insistance et ajoute.
« Ils sont puissants, difficilement tuable, mieux vaut les éviter. »

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Je lui souris.

"Les éviter... pas si facile que ça. Mais je prends bonne note de tes avertissements.
Mmm...
Pour en revenir à l'enjeu de cette bataille entre les familles... Tu dis que l'enjeu est "la victoire"...

Je la regarde dans les yeux.

"Ça sous entend que l’élimination des autres familles est une fin en soi.
Mais ce qui m’échappe, c'est la raison derrière tout ça.
Admettons que nous triomphions des autres familles, qu'est-ce que nous y gagnons ?
Et la fameuse "Main invisible" qui préside à la bataille, qu'est-ce qu'elle y gagne, elle ?"

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

Elle répond à ton sourire par un sourcil levé d’incompréhension. Elle semble néanmoins satisfaite que tu prennes en compte ces avertissements.

Elle soupir en pensant à sa réponse. Son regard se perd dans le tien.

« Et bien, je ne me pose pas toutes ses questions. Ce que je peux te dire c’est qu’après avoir gagné, nous pouvons profiter du monde dans lequel la main nous à placer et y vivre. »

Elle est consciente que cela ne répond pas à toutes tes interrogations. « Je ne sais pas ce la main a à y gagner, je pense simplement que nous la divertissons. »

Elle s’avance à nouveau vers toi avec un regard plus dure. « Mais avant de penser à ce qu’il se passe après la victoire, tu devrais commencer à te préparer pour combattre. Je connais un lieu désert et à l’abri des regards, on pourrait s’entrainer là-bas. Je pense que tu t’es suffisamment reposer Valet. Si tu te montres à la hauteur, je t’emmènerai à la cour. »

Elle se renfonce dans son siège et te jauge du regard.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Je soutiens son regard tout en me demandant dans quoi j'ai mis les pieds. Sa petite guerre secrète ne m’intéresse pas, je ne veux rien avoir à voir avec ça. Les autres familles ne m'ont rien fait. Je ne leur ai rien fait dans mon incarnation présente. Toute cette histoire est débile, et je n'ai pas envie de tuer ou d'être tué pour une histoire débile.
Sauf que je ne peux pas lui dire ça de but en blanc. Parce que cette guerre, c'est sa raison de vivre à elle. Et parce que, comme elle le dit, elle ne se pose pas de questions sur le bien fondé de tout ça.
Il reste quand même une toute petite chance que je puisse me soustraire à tout ça... mais ça dépend de sa réponse à ma prochaine question.

"Dis-moi... Les cartes... elles sont capables de se "sentir" entre elles ? Si je croise une carte d'une autre famille, elle saura forcement que je suis le Valet de Carreau ? Comment ça marche ?"

[MJ(Frah)]

« Si tu croises une carte… tu seras si c’est un allié ou un ennemi, ni plus ni moins. »

Elle t’observe un peu et te laisse un peu de temps pour rebondir sur ce qu’elle vient de dire ou réfléchir avant de tapoter sa montre avec son ongle pour te signifier qu’il est temps de passer à autre chose.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Ce qu'elle m'annonce ne me fait pas plaisir, et elle peut le voir sur mon visage qui se rembrunit et dans mon regard qui se durcit.
J'avais espéré pouvoir me soustraire à cet absurde jeu de massacre, mais il semblerait que je n'aie pas vraiment le choix. J'ai la désagréable sensation de m'engager dans un killer à l’échelle du monde et à balles réelles, où je risque à tout moment de tomber sur quelqu'un qui veut ma peau.
Malgré les pulsions homicides qu'on me prête, je ne suis pas un assassin et ne souhaite pas le devenir. Mais si la règle est de tuer ou d'être tué... il va bien falloir que je m'adapte.
Une petite voix me souffle que, si, en fait je suis déjà un assassin, depuis longtemps. Je la fais taire.
Je me racle la gorge.

"Savi va finir par se demander ce qu'on fabrique... Je vais la chercher..."

Je me dirige vers la porte du bureau. Juste avant de l'atteindre, je me retourne vers Caro.

"Au fait... il y avait quelque chose entre toi et moi ? Tu sais... avant ?" 

Quelle que soit la réponse, j'ouvre ensuite la porte pour dire à Savi d'entrer. Je la rassure d'un signe de tête et d'un clin d’œil, puis je la laisse conduire la négociation. Les signatures de contrat, ça n'a jamais été mon trip, et là j'ai la tête ailleurs.

[MJ(Frah)]

Caroline LeBlanc

Caroline fronce un instant les sourcils à la question du Valet.
« C’est peut être une bénédiction que la mémoire de tes vies antérieurs soit effacer.
Il n’y pas que nos ennemis…
                                 qu’on a aimé…
                                                faire souffrir. »

Elle dit cela avec son sourire carnassier que tu commences à bien connaitre.

Savi vous retrouve avec un peu d’anxiété. Elle comprend rapidement que les choses se sont bien passé et vous finalisez vos affaires. Caroline a repris ses distances et joue son rôle à la perfection.

Le rendez-vous d’affaire et finit et Savi te propose d’aller fêter cela dans un bon restaurent. Sur le trajet elle ne peut s’empêcher de sourire.

Savannah Hopes

« Vraiment tu m’impressionnes. Tu reprends l’écriture, tu parviens à un contrat avantageux… en peu de temps. La plupart des portes auxquelles j’ai frappé m’ont dit que tu étais fini. J’ai hâte que tu leur montre qu’ils ont tort c’est petits cons. »

Ce n’est pas son habitude d’user de gros mot, c’est d’ailleurs presque mignon quand elle le dit.

« Tient gare toi là, j’ai vu une place. »

Elle ne peut s’empêcher de sourire et d’être enjouée par les derniers événements. On vous installe a une table joliment décoré. Le lieu est raffiné, c’est typiquement le genre de lieu ou t’emmenait régulièrement Savi pour te demander si tu avançais dans ton écriture.
Il semblerait que vous êtes repartie pour un tour. Mais ? Neal souhaite-il vraiment se remettre à l’écriture ? Après tout c’est une mascarade…
Savi est persuadée que tu n’as pas perdu une once de talent et que ton style va évoluer.

Vous avez du temps pour discuter et Savi n’hésite pas à te demander si tu as déjà des idées que tu veux explorer ? Par le passé, afin d’avoir des descriptions de décor réaliste, Savi n’avait pas hésité à t’organiser un voyage touristique. Elle se serait bien joint à toi si vos situations maritales n’était pas ce qu’elles étaient à l’époque. Elle remet ça sur le tapis avec l’enthousiasme d’une jeune fille.

Savannah Hopes

« Tu as des idées de lieux pour ton roman ? Je peux t’organiser un voyage, avec l’avance, je pourrai même en profiter si tu ne vois pas d’inconvénient. J’ai toujours voulus visiter Rome, Venise… L’Italie en fait. Et toi ? Tu n’as qu’à dire, je m’occupe de tout. Tu sais que j’adore ça m’occuper de toi. »

Elle te dit ça avec une once de charme dans la voix qu’elle ne semble pas avoir programmé.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

Les derniers mots de Caroline m'ont laissé une drôle d'impression. J'ai désormais la quasi-certitude qu'il y a eu quelque chose entre nous. Quant à définir le "quelque chose" en question... Ça avait l'air... compliqué on a dire. Et peut-être un peu tordu, à la Fifty Shades of Grey avec Caro dans le costume de Mr. Grey. Brrrr...

Mon attention a été plutôt flottante pendant la discussion qui a suivi, et j'ai laissé Savi mener à bien la négociation, sachant fort bien que tout cela faisait partie d'une charade élaborée de la part de Caro. J'ai pris congé de cette dernière tout à fait professionnellement, acceptant au passage sa proposition "d'animer un atelier d’écriture" - c'est-à-dire de la revoir pour ces séances d'entrainement dont elle a parlé. À elle de me dire où et quand.

J'ai gardé le silence pendant le trajet jusqu'au restaurant, un peu perdu dans mes pensées.

Une fois attablé, j'essaie de faire bonne figure. Inutile d'inquiéter Savi. J'affiche donc un sourire de circonstance, et je remets mon masque. je le porte depuis si longtemps que c'est une seconde nature de toute manière.

"L'Italie, hein ? Pourquoi pas.
Venise..."

Des images me viennent. Celles d’églises envahies de scarabées nécrophages, de citernes peuplées d’alligators albinos, d'une rencontre avec Arturo Perez Reverte et Paris Hilton au Musée d’Art Moderne, d'une poursuite en hors-bord sur le Grand Canal, d'un tueur encagoulé au service d'une transnationale pharmaceutique…

"Ça me parait bien. Tu t'occupes de tout ?"

Je lui souris, en me disant que c'est une nouvelle connerie. Qu'avec ce que je viens d'apprendre sur moi, je devrais juste couper les ponts, la tenir éloignée de moi, ne pas l'exposer. Mais comment lui résister ?

[MJ(Frah)]

Savannah Hopes

Elle te sourit. « Ce serait vraiment super. On pourrait prendre le temps de se retrouver… un peu. »
Elle joue un peu avec sa serviette avant de la poser correctement sur ses genoux. « Je m’occupe de tout. »

Le repas continue dans cet esprit positif. Savi s’ouvre à toi et te raconte un peu ses dernières galères mais avec un sourire et du détachement. Tu apprends que son ex mari l’as ruiné et  gardé le chien.

Après le diner, ton amie te demande de la déposer à la banque, elle a beaucoup de chose à régler. Une après-midi administrative l’attend mais elle l’attaque de bonne humeur grâce à toi.


Je te propose de passer à la séance d’entrainement de Caroline qui pourrait se situer quelques jours après ce rendez-vous. Ca nous laisse le temps avec Isabelle de finir sa partie pour vous réunir ensuite.

[Neal A. Morrisson (aka Jack Diamond)(Veidt)]

J'ai déposé Savi à la banque puis j'ai pris le chemin de la villa, une foule de questions me tournant dans la tête. En arrivant à la maison, j'ai salué David puis j'ai demandé à parler à Cassie en tête à tête.

"J'ai découvert des choses sur moi..." lui ai-je alors expliqué. "J'ai peur que ma présence ici vous mette en danger, David et toi, et compromette la sécurité de cet endroit..." J’hésite un instant, puis je lui demande : "Tu as entendu parler des Quatre Familles et de la guerre à laquelle elles se livrent dans l'ombre ?"